parce qu'elle sera toujours qui elle est
Je t’ai retrouvée après la tempête. T’avais ta tête des mauvais jours, les cheveux en pagaille, les fringues en désordre, chiffonnés. Ton maquillage avait coulé, et la pluie faisait de même sur ta mine de starlette d’une autre époque. Certains se sont perdus à t’abîmer la gueule, mais toi t’es bien la seule à qui on ne la fait pas. Car t’en a vu bien d’autres, et pas qu’une seule fois. Et c’est pas la dernière, tu le sais mieux que moi, qui caresse la peau dure de tes multiples bras, ces avenues ensoleillées entre deux averses calmes.